mardi 30 avril 2013

Quel est le point commun entre le foot, le hand et le cyclisme ?

A priori, pas grand chose en terme de pratique sportive. On est d'accord !
En fait, leur point commun ce sont les fonds investis dans ces 3 disciplines (principalement mais il y en a d'autres) par le Qatar.

Le Qatar, petit pays du Moyen Orient de presque 2 millions d'habitants, dont les richesses principales sont le gaz naturel et le pétrole. C'est une petite péninsule du golf du Persique (avec une petite frontière avec l'Arabie Saoudite) mais qui souhaite avoir une existence au niveau international.


Les émirs du Qatar prévoyant sur le long terme la fin de leurs richesses naturelles ont cherché un secteur de développement international et sûr sur le long terme.
C'est le sport qui a été retenu pour sa dimension universelle.

Ils ont commencé par le foot; actuellement c'est le hand (avec en 2015 les mondiaux à Doha) et très prochainement ce sera le cyclisme.

Cela bouleverse toute la "géo-stratégie" sportive en place depuis des décennies. Et comme pour tout changement il y a des résistances qui se mettent en place.

Mais quelles en sont ou en seront les conséquences ? Difficile de le  dire à ce jour. Evidemment on voit bien que les sommes en jeu ont changé d'envergure, ce qui va faire pencher peu ou proue la balance du côté de la dimension financière au détriment de la dimension purement sportive.

Un club qui a les moyens "d'acheter" (excusez le terme) tous les meilleurs joueurs qu'il souhaite pour constituer son équipe, aura certainement des résultats sportifs en adéquation.
Enfin sur le papier !

On sait bien que pour créer l'alchimie entre les joueurs (même quand ce sont de grands champions) il n'y a pas de recette. Donc pour les sports d'équipe, il faudra encore et toujours motiver, rassembler et enthousiasmer.
Donc ça ne changera pas tout.
Le sport est une activité (au sens large) mais c'est aussi une culture.
Les émirs qui investissent dans le sport le savent et s'entourent de professionnels du sport pour avoir les meilleurs conseillers et techniciens. De nombreux français sont sollicités dans ce but d'ailleurs.

Donc les investissements qatars changent certains paramètres de l'économie du sport, on est d'accord,  mais quoi d'autre ?
A suivre.





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